Le ministère des Pêches et des Océans Canadien (MPO) autorise le massacre de 400 000 phoques Groenland pour la saison de chasse 2012. C’est l’IFAW (le Fonds international pour la protection des animaux) qui l’annonce.
Le pire dans l’histoire ?
Le ministère canadien se contrefiche de ses scientifiques ! Puisque les scientifiques du ministère (pas ceux d’un groupe écolo extrémiste) ont conclu dans une étude que la population de phoques du Groenland était actuellement en train de diminuer. Ils préconisaient d’autoriser le massacre de 300 000 phoques au maximum. En balayant d’un revers de la mail les recommandations faites par ses scientifiques, le ministère canadien se vautre dans la démagogie comme un hamster dans la paille. Le courage ne fait pas partie du vocabulaire de la politique.
Langue de bois
Bien évidemment, pour rester politiquement correct, il faut éviter de prononcer les mots « mort » ou « massacre ». A ce titre, vous apprécierez les termes du Ministère canadien pour parler du nombre de phoques que les chasseurs auront le droit de tuer. Le Ministère parle de « total autorisé des captures » (TAC).
En réalité, les chasseurs se promènent à pied sur la glace et plante un pic dans la tête du phoque. Oui, les chasseurs peuvent sentir leur arme pénétrer la tête de l’animal qu’ils tuent. Ils peuvent sentir les os du crâne qui se brisent. C’est ce que le ministère appelle pudiquement une « capture » quand il autorise 400 000 captures.
400.000 phoques massacrés à l’hakapik
Selon Wikipédia :
L’hakapik est un instrument régulièrement utilisé pour tuer les phoques. Il a la forme d’un long marteau et se compose de deux parties à son extrémité : le percuteur et le crochet. Lors du coup qui est donné sur la tête du phoque pour le tuer, c’est le percuteur qui est utilisé.
En savoir plus
Le communiqué de presse de l’IFAW
La FAQ du Gouvernement canadien sur la chasse aux phoques
Photo hakapik : Manxruler sous licence CC.