Habituellement, quand on découvre une tique dans son nez, on ne va pas s’en vanter. Tony Goldberg a découvert une nouvelle espèce d’arachnide dans sa fosse nasale et un nouveau sujet d’étude.
Goldberg est professeur en science pathobiologique à l’école de médecine vétérinaire de UW-Madison. Quand il a découvert le tique, il l’a retiré délicatement pour l’observer avant de l’envoyer pour faire séquencer son ADN. Après avoir comparé l’ADN du tique à ceux des autres tiques recensé à L’université de Géorgie du Sud, Goldberg a réalisé qu’il s’agissait sour d’une espèce de tique encore inconnue, ou que son ADN n’avait jamais été enregistré.
L’expérience a aussi permis à Goldberg de penser comment les tiques dans le nez pouvaient être vecteur de maladies. Richard Wrangham, un professeur d’anthropologie biologique à l’Université d’Harvard a montré à Goldberg des photos d’un phénomène très peu remarqué : des jeunes chimpanzés avec des tiques dans leur nez. L’épouillage des singes ne va pas jusqu’aux narines, ainsi les tiques qui s’y cachent sont épargnés. D’ailleurs, même pour un vétérinaire aguerris, ausculter les narines d’un singe s’avère être un véritable défi. Généralement les singes s’y opposent vigoureusement.
Goldberg explore maintenant comment les humains et les singes peuvent partager des pathogènes où les tiques rampants dans les narines sont concernés.
Sources :
Photo : John Tann.
beaphar
Comme quoi on peut trouver pleins de choses dans son nez, cette situation est un peu atypique. Les tiques me donne la chaire de poule car j’ai eu une mauvaise expérience a ces insectes la… Merci de nous faire partager cette article qui me rends encore plus méfiant qu’avant !